Langue | Français |
---|---|
Thème | vie maritime |
Période | XIXème siècle |
Auteur | 0 |
Niveau | Maîtrise |
Compétences liées | Comparer les lettres ou groupes de lettres dans un texte, Repérer les scissions de mots manquantes |
Type de document | correspondance |
Cote | 153 J 23 |
Présentation | Jacques BergeretJacques Bergeret naît à Bayonne en 1771. Il mène une longue carrière dans la Marine. Engagé volontaire dans la marine de commerce en 1783, il intègre ensuite la marine de guerre. Il connaît une période de 1809 à 1814, mais reprend sa carrière après la Restauration. En 1827, il commande les forces navales des Antilles. C'est à ce titre qu'il correspond sur la lutte contre les corsaires. Corsaires et forbansCe texte offre un point de vue sur ce qu'on appelle la guerre de course, c'est-à-dire aux opérations navales menées par les corsaires. Il est important de distinguer le pirate, qui agit pour son compte, du corsaire. Ce dernier dispose d'une lettre de marque qui l'autorise à faire des prises sur l'ennemi et à être considéré comme un prisonnier de guerre. Il agit donc en respect de la loi, s'en prend aux biens transportés et non aux personnes. Si sa prise n'est pas légitime, elle revient à l'État ou est restituée. Cette codification et réglementation de l'activité corsaire est très ancienne et remonte au Moyen-Âge. Le texte ici à transcrire évoque justement le cas de non-respect de ces règles, qui vaut le nom au corsaire de "forban", terme ancien désignant un pirate. Ce système prend fin en 1856 par la signature du traité de Paris entre la France et le Royaume-Uni et de la déclaration sur le droit maritime qui l'accompagne. Par cette déclaration, les pays mettent fin à la délivrance de lettre de marque. Intérêts paléographiquesLe texte est court, mais comporte des difficultés. La forme connue de la correspondance (adresse en début de texte, formule de politesse et signature en fin) ainsi que l'usage de la ponctuation proche de l'usage actuel, sont des repères qui permettent au paléographe de résoudre les difficultés liées à certaines lettres. En effet, le R ouvert représente une difficulté importante pour la lecture de ce texte. Il en va de même du T peu montant, du D bouclé ou du S écrasé. Une fois coutumier de ces lettres, si le paléographe utilise la technique de comparaison des mots et groupes de lettres, le texte ne devrait plus offrir de grandes difficultés car son écriture est très régulière. Toutes les scissions de mots ne sont pas clairement marquées. |
Création | 20/08/2018 |
Modification | 11/02/2019 |
Pages | 1 |