Les registres paroissiaux sont tenus par les curés de chaque paroisse. Ils consignent par ordre chronologique les baptêmes, mariages et sépultures.

Les registres paroissiaux

Les registres paroissiaux sont tenus par les curés de chaque paroisse. Ils consignent par ordre chronologique les baptêmes, mariages et sépultures. Il peut y avoir un registre par type d'acte, un registre chronologique contenant tous les actes, ou deux registres, l'un pour baptêmes et mariages, l'autre pour sépultures.

Les textes législatifs encadrent la tenue de ces registres dès le XVIème siècle. L'ordonnance de Villers-Cotterêts en 1539 oblige les curés à tenir des registres des décès et de baptêmes à des fins de contrôle. L'ordonnance de Blois (1579) impose la tenue des registres de baptêmes, mariages et sépultures et leur dépôt annuel au greffe du tribunal royal le plus proche. L'ordonnance de Saint-Germain-en-Laye rend obligatoire la tenue des registres en double exemplaire.

Si la loi de 1792 remplace ces registres paroissiaux par l'état civil laïc, les registres paroissiaux sont toujours tenus par les curés. On parle de registres de catholicité.

Les registres paroissiaux conservés par les Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques sont numérisés et accessibles sur le site internet e-archives.

Les actes de baptême

Le baptême est le premier sacrement dans la religion catholique. Il marque l'entrée de l'enfant dans l'Église.

Les actes de baptême sont ceux dont la forme à le moins variée au cours des siècles : sont indiqués la date, le prénom et nom du baptisé, de ses parents, parrain et marraine et le nom du curé officiant. La mention de la date de naissance n'est pas systématique. En général, le baptême a lieu le jour de la naissance ou le lendemain. Une déclaration royale de 1698 impose le délai de 24h mais laisse aussi la possibilité de dispense.

Intérêts paléographiques

Les actes de baptême étant d'une forme assez régulière au fil des siècles, le texte permet de s'entraîner à décrypter la structure et les formules types de ce type d'acte.

Il offre aussi la possibilité de s'exercer à la transcription de mots à l'orthographe différente de celle d'aujourd'hui (utilisation du I et du J indifféremment, EIN à la place de AIN).

Écrit au XVIIIème siècle, période où l'usage des accents n'est pas fixé, le texte permet d'observer l'usage fait des accents tout en n'étant pas bloqué par ceux-ci pour comprendre le sens du texte. Ceci est un atout pour s'entraîner et comprendre les utilisations des accents.

Le papier est utilisé au recto et au verso et l'encre a transféré d'un côté à l'autre. Pour transcrire sans anicroche le texte, il faut prendre le temps d'analyser le support et de repérer ces traces du tracé des lettres.